Richard Strauss : Quatre derniers lieder (Asmik Grigorian / Mikko Franck)
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- Опубликовано: 25 авг 2024
- Asmik Grigorian chante les Quatre derniers Lieder de Richard Strauss pour le concert inaugural de la saison 2023-2024 de l'Orchestre Philharmonique de Radio France sous la direction de Mikko Franck.
Strauss #lieder #AsmikGrigorian #soprano
Cette oeuvre est un cycle de lieder pour soprano et orchestre composés par Richard Strauss entre mai et septembre 1948. comptant parmi les partitions les plus célèbres du compositeur :
1. Frühling (Printemps) (Hermann Hesse)
2. September (Septembre) (Hermann Hesse)
3. Beim Schlafengehen (En s'endormant) (Hermann Hesse)
4. Im Abendrot (Au crépuscule) (Joseph von Eichendorff)
Une grande partie de l’œuvre de Strauss est donc, d’une certaine manière, un hymne sans fin à la voix, notamment féminine, et aux rapports qu’entretiennent la poésie et la musique. C’est le sujet même de Capriccio, le dernier des opéras achevés par Strauss. Créé en pleine guerre, cet ouvrage affirme la prééminence du chant sur le cri, de la civilisation sur la barbarie ; il met en scène par ailleurs des personnages qui évoluent en France, dans un château, vers le milieu des années 1770.
De la part de Strauss, qui ne put jamais se résoudre à prendre un parti définitif vis-à-vis du régime nazi (ne fût-ce que pour ne pas mettre en danger sa belle-fille, d’origine juive), cette partition constitue en quelque sorte un acte de résistance au moins intellectuel. Ce qui n’empêchera pas le compositeur de se réfugier dans un exil presque obligatoire en Suisse, à partir d’octobre 1945, alors qu’il avait dépassé les quatre-vingts ans. Il ne sera lavé de tout soupçon que trois ans plus tard, en 1948, année qui verra la composition de son testament instrumental, les Métamorphoses pour cordes, et la mise au net de ses derniers lieder, genre qu’il avait abondamment illustré tout au long de sa carrière.
Ébauché à la fin de l’année 1946, le lied Im Abendrot est écrit sur un poème de Josef von Eichendorff. Il sera achevé le 6 mai 1948 à Montreux, quelques semaines avant trois autres lieder composés, eux, sur des textes d’Hermann Hesse. Ces lieder seront créés, à titre posthume, l’année qui suivit la mort du compositeur, sous le titre désormais convenu de Vier letzte Lieder (« Quatre derniers lieder »). Strauss écrivit un « cinquième dernier » lied, Malven (« Mauves »), achevé à Montreux le 23 novembre 1948, dédié à la cantatrice Maria Jeritza (qui participa à la création de plusieurs opéras du compositeur) et créé en 1985, à New York, par Kiri Te Kanawa.
Ce cycle, d’une « insolence anachronique » (Alain Poirier) est un ultime et merveilleux hommage rendu par Strauss au chant. Un demi-siècle de vie commune avec la cantatrice Pauline de Ahna, la fréquentation des chanteuses les plus célèbres, la vie donnée à des personnages d’exception comme Salomé, Elektra, la Maréchale, le Compositeur, Ariane, Arabella et bien d’autres, l’ont convaincu du pouvoir d’évocation et d’envoûtement de la voix. Aussi, au soir de sa vie, c’est presque naturellement qu’il compose un dernier bouquet de pièces vocales, certes brèves et d’une émotion détachée, mais d’une sensualité intacte et portées par un orchestre à la fois flexible et transparent.
Quatre lieder, quatre chants du cygne d’un élan apaisé, pleins de parfums, de doux regrets et de murmures d’oiseaux, qui décrivent un parcours mélancolique allant du printemps au crépuscule. C’est la raison pour laquelle, sans doute (ainsi en tout cas en a décidé l’éditeur chargé de la publication posthume du cycle, en 1950), le premier achevé des quatre lieder occupe la dernière place dans le cycle. Il s’achève par une ultime interrogation sur la mort (« Ist dies etwa der Tod ? », « Est-ce un peu comme ça, la mort ? ») et cite fugitivement un thème du poème symphonique Mort et transfiguration composé quelque soixante ans plus tôt.
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![Richard Strauss - Vier Letzte Lieder | Four Last Songs | Jessye Norman, Wolfgang Sawallisch [HD]](http://i.ytimg.com/vi/RdRq7ynfkHs/mqdefault.jpg)
Une des meilleures oeuvres de tout le répertoire du 20eme siècle
Et une interprétation sensible et nuancée, - quoiqu'un peu trop portée sur le fortissimo : nous ne sommes pas à l'Opéra !(En outre, lire la partition, pour une telle œuvre, ça fait un peu amateur...) 😉
Quelle charisme ! Tout est juste !
Wonderful !!! Sublime
Vous êtes une chanteuse "émouvante "....et bien accompagnée..merci
Merveilleuse Asmik , belle et grande voix je l'adore !
Je pause à la fin du deuxième, entièrement ébahi par la maîtrise du chant non-stop croissante d'Asmik. Je tourne mes pensées vers l'Olympe de son Art en la remerciant. Je pause encore à 20'20 pour dire j'ai même l'impression que l'orchestre joue mieux qu'au tout début, à moins que je projette sur le monde l'effet que fait Asmik Grigorian sur moi. Chanceux vous autres qui ont été présents.
T'en fais pas un peu beaucoup quand même ??😁
Thank you for this! Lovely serene music to start my Sunday morning.
Sensacional, formidável, estupenda e arrebatadora. ADOREI!
Souvenir ému du film donne a Auvers Sur Oise dans l auberge Ravoux .
Les photos des toiles de Vincent présentées sur cette musique déchirante !!
Un moment d émotion et de beauté absolue.
Vous êtes une chanteuse magnifique, très belle et bien accompagnée
Meravigliosa unica stupenda insuperabile. Giovanna da Pavia.😊
❤❤❤more more
Unica stupenda meravigliosa
Giovanna
Ces quatre lieder sont un pur chef d'oeuvre de l'histoire de la musique, mais je préfère l'interpretation de Schwartzkopf à celle, un poil ampoulée, de Grigorian. l'opus EMI de 1969 est un sommet difficilement accessible aujourd'hui.
There's no question that it's beautifully sung and with a lot of inner peace. BUT: from a singer of this international level, I expect more than just beautiful vocals. The treatment of the text is very poor, consonants are barely identifiable and that, given the wonderful lyrics, is almost a sacrilege. Apart from that, it bothers me immensely when such a well-known piece is sung from the notes. That doesn't seem very professional to me and prevents complete emotional identification with the singing. Mikko Franck accompanies her excellently and the orchestra has a fine sound culture.
Asmik Grigorian hat zweifellos ihre Stärken, aber die Vier letzten Lieder sind definitiv nicht ihr Repertoire.
Einzelmeinungen sind definitiv nicht allgemeingültig.
@@LorenzKerscher Mit dieser Meinung stehe ich allerdings nicht alleine. Ich habe A. G. als Manon, Rusalka, Lisa (Pique Dame), Salome gesehen und ihren Liederabend mit Tschaikowsky/Rahmaninow gehört und war jedesmal restlos begeistert. Ihre Interpretation der Vier letzten Lieder überzeugt mich nicht: kaum textverständlich, nicht nur der unübliche ständige Blick in die Noten erweckt den Eindruck, dass sie nicht wirklich weiß, welche Texte sie singt. Es gibt genügend historische und aktuelle Beispiele dafür, dass nur eine instrumental geführte Stimme zur richtigen Phrasierung und eine dramaturgisch richtige Färbung der Vokale zu einer textgerechten Interpretation dieser raffinierten Komposition führt. All das vermisse ich - und nicht nur ich - hier. Noch viel mehr übrigens in den neuen Studioeinspielungen. Das ist in aller Kürze die Begründung für meine "Einzelmeinung".
@@operalover2512 Danke für die Darstellung Ihrer Gedankengänge, die ich durchaus nachvollziehen kann. Mein Eindruck ist auch, dass A.G. ihre Seele mit diesen Liedern nicht in Einklang bringen kann. Da hatte ich etwas bei Anja Harteros ein viel besseres Gefühl! Auch die Körpersprache drückt nicht unbedingt Wohlbefinden aus. Nur ist eine solche Videoaufnahme eben nur eine Momentaufnahme, aus der ich nichts "Definitives" folgern würde. Zumal solche ehrlichen und ernsthaften Künstlerinnen und Künstler wie A.G. sich auch beständig weiterentwickeln.
On reste interdit.
This is quite wonderful. Asmik's voice isn't quite right for the work in my opinion (too bright and not warm enough - I prefer Janowitz/Norman/Te Kanawa) but she sings beautifully with great breath control and lyricism. It's certainly a very very fine performance. The violin solo in the third song is OUTSTANDING.
Ms. Gregorian does have a beautiful instrument, but this performance is premature, and shows lack of study. She has her head buried in the sheet (reader) music, and raises her vision only once in a while to communicate with the audience. I have no objection to a musician having the sheet music there as a support - it's like having a prompter in the opera. However, in this case there is clear over-reliance on the score, and she is sight-reading most of the time. As a consequence, not only is her diction poor, but her mid-range tends to drop out. She needs to work to get this material "in the voice" and *then* we can look forward to something special.
@@mathiasbrust2570 Thanks. I saw this. I stand by my critique. FWIW, I thought her "Butterfly" broadcast from the Met was absolutely fabulous. But, this 'Vier letze Lieder' did not work for me at all.
I agree, it’s not ready. It’s a good voice, a little light for this, she has the phrasing choices in place and she’s clearly listened to recordings, but it’s not hers yet. The diction is mush, the top is spread and unfocused on several high notes, and the bottom and middle are nearly inaudible in places. If she can’t be heard through a microphone, I imagined she struggled to be audible in a hall.
I haven’t seen her live. Is she really suitable in a hall for Butterfly? I don’t hear much darkness of tone, she sounds like a light lyric coloratura to me, with some steel to the tone which allows her bigger roles, but in smallish theaters in Europe. I can’t imagine this voice transferring to the Met in big roles. The business seems to think she’s the savior of the lirico spinto though. She’s being booked for, no joke, ten years in the future.
She has already recorded these songs and has sung them in concert a few times. Why, then, the score under her nose? Why, she does not speak German. Knowing the language well is crucial to memorizing the text but also to enunciate it properly. This is why her VLL communicate absolutely nichts.
@@nopeorama24 Conrad L. Osborne gave her a very harsh review for the Met Butterfly, that pretty well coincides with yours. He was in the house, so had a far more realistic opinion than I, since I only heard the broadcast. I am shocked at her schedule. She's taking on some VERY heavy roles, which on the basis of the VLL are WAY too heavy for her. I can only hope she doesn't blow herself out, like Netrebko has.
@@nopeorama24 Conrad L. Osborne gave her a very harsh review for the Met Butterfly, that pretty well coincides with yours. He was in the house, so had a far more realistic opinion than I, since I only heard the broadcast. I am shocked at her schedule. She's taking on some VERY heavy roles, which on the basis of the VLL are WAY too heavy for her. I can only hope she doesn't blow herself out, like Netrebko has.
Orchestre trop peu nuancé qui oblige une chanteuse pas assez expérimentée à pousser... Dommage
Chanteuse pas assez expérimentée???? Vous voulez dire TRÈS expérimentée!!! Elle est extraordinaire !! Magnifique !!!